ISF organise un colloque international de sciences sociales sur la profession d’ingénieur

Jeudi 6 et vendredi 7 octobre
École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris

Élève ingénieur, ingénieur en herbe ou déjà confirmé, vous vous êtes sans doute déjà demandé ce que cache le terme vague d’ « ingénieur », qui est pourtant votre futur métier…. Pour nous éclairer, professionnels et enseignants nous décrivent comme « adaptables », « rigoureux », « dotés d’un bon esprit de synthèse », « polyvalents », « généralistes »... Plutôt que ces présentations devenues classiques, voici une manière originale d'aborder le sujet. Le jeudi 6 et vendredi 7 octobre, un colloque de sciences sociales se déroulera à l’EHESS, École des Hautes Études de Sciences Sociales, où seront questionnés les dernières évolutions du corps professionnel, ses liens avec la société capitaliste actuelle et le pouvoir politique, son rapport à l’international et également son implication citoyenne dans la société.

Pour tout futur ou actuel ingénieur, les discussions et les communications permettront de s’interroger dès maintenant sur la pratique mais également sur la formation d’ingénieur, à la lumière des enjeux de citoyenneté et de solidarité internationale portés par les membres d’Ingénieurs sans frontières.

Cet événement conclut le projet FORMIC, « Former l’ingénieur citoyen » mené par Ingénieurs sans frontières depuis trois ans, et le travail d’Antoine Derouet, doctorant en sciences sociales et membre salarié de l’association. Mais il ne signifie pas pour autant la fin de la réflexion ! Au contraire, cela peut, à l’image des actions menées par les étudiants ISF de Nancy, Paris-Jussieu, Nord et Compiègne, inciter tout étudiant ingénieur à participer à la construction des programmes afin de former des ingénieurs qui participeront « à la construction du développement durable par une pratique critique de la démarche de l’ingénieur »(1).

Plus d'informations prochainement sur le site du projet FormIC : http://formic.isf-france.org

1. Extrait de la Charte d’Ingénieurs sans frontières